sabato 31 gennaio 2015

Le roman réaliste - Honoré de Balzac - Le père Goriot

Le roman réaliste

Pendant le Romantisme le roman historique se développe, il y a l’intérêt pour le passé parce qu’on cherche dans le passé la racine de l’identité d’un peuple et d’une nation. Cette tendance a été introduit pour la première fois par Walter Scott, ses romans exposaient le cadre d’une déterminée époque du passé, en illustrant pas seulement les évènements politiques et militaires mais aussi leur effets sur la vie quotidienne et privée.
A partir du troisième décennie du xix siècle il y a la naissance d’une nouvelle forme de roman : le roman réaliste, qui représente le contexte social et les évènements de leur période.
Le roman réaliste réagit contre l’imagination et la subjectivité romantique, rejettent les effusions et les idéalisations romantiques. Il se caractérise par la recherche des histoires vraies. Les grands romanciers de cette période sont Flaubert, Stendhal et Balzac.

Honoré de Balzac

Honoré de Balzac nait à Tours dans une famille bourgeoise et il commence des études de droit mais il se passionne pour l’écriture, et il débute comme écrivain. Initialement le succès n’arrive pas, il a des dettes et donc il décide d’ouvrir une imprimerie mais il fait faillite et l’écriture devient indispensable pour lui. Il va beaucoup écrire sans négliger sa vie sociale. Sa production est énorme et elle comprend 90 romans, 30 contes et 5 pièces de théâtre. Il s’enrichie, après avoir voyagé il meurt    d’une crise d’apoplexie.
Son œuvre
Son œuvre est immense ; l’intention de Balzac est de faire un roman total qui fasse comprendre les mouvements de la société, le titre est « La comédie humaine ».Il a créé plus de 4000 personnages qu’il veut classifier et ranger comme les espèces animales. Les romans sont caractérisés par le retour des personnages qui les unit.
 Il regroupe ses romans selon trois séries :
-          Les études analytiques qui recherchent des principes.
-          Les études philosophiques où il parle de passions et de plaisirs qui sont pour lui dangereux que les vices et la douleur.
-          Les études de mœurs qui regroupent ses romans les plus réalistes et qui analysent la vie privée, de province, parisienne, politique, militaire et de campagne.
Il utilise une méthode d’écriture particulaire, parce qu’il veut mettre en évidence les différences entre les espèces sociales comme s’ils étaient des animaux. Il décrit ses personnages à travers une façon très précise et minutieuse. il présente leur aspect physique et leur vêtement qui révèlent leur caractère et leur vices. Leur nom, est sauvant significatif. Chaque personnage représente une classe sociale, un défaut, une manie qui le personnalise, ils ont une vitalité sans borne, leurs passions les dévorent et dans la société   ils triomphent ou sont anéantis.
Ses romans de la démesure ont des défauts : en effet il y a des interminables descriptions, portraites détaillés, une syntaxe complexe.

Le roman Balzacien.

Le choix du titre : La Comédie humaine, dénonce l’hypocrisie qui gouverne la société à son temps comme Dante avait fait dans la Divine Comédie. La comédie humaine nous offre un cadre réaliste de la société française de la première partie du ‘800.
Il veut donner une reconstruction encyclopédique de la société. Il présente les personnages en exaltant leur individualité, il donne naissance à un monde parallèle à celle real. Pour donner un sens d’unité à son œuvre il fait retourner les personnages, si dans une œuvre ils ont un rôle marginal, dans une autre œuvre ils deviennent les protagonistes. Ils agissent sous des grandes passions, des sentiments monomaniaques.
La première originalité de son roman est représentée par sa volonté de se présenter comme l’historien de la société française, mais il ne fera pas l’histoire des grands évènements en effet il écrira l’histoire oubliée, celle de mœurs. C’est à travers les existences ordinaires que la grande histoire de la Restauration et la Monarchie de Juillet sera perçue. Il n’a pas reproduit l’univers mais il a créé un univers et le roman moderne. Sa méthode est réaliste et repose sur l’observation mais il faut dire aussi qu’il ne se sépare pas de l’imagination, son réalisme passe à travers un filtre personnel. Réalisme pour Balzac ne signifie pas la reproduction précise de la réalité mais l’explication du réel. Il était un visionnaire passionné en effet le romantisme n’est pas absent de son œuvre qui partage avec lui l’exaltation du moi et de la passion, le conflit de l’individu e de la société.
Balzac fait une similitude entre la société humaine et le monde des animaux. Comme les animaux, les hommes sont influences par le milieu où ils vivent, il y a un rapport entre l’animalité et l’humanité, il pense que les inégalités parmi les hommes sont naturelles parce qu’elles ne sont pas différentes que celles qui sont présentes chez les animaux.  Les animaux ont un caractère définit, par contre l’homme est le seul animal qui est comme un émeraude parce qu’il a plusieurs facettes.  Sa vision du monde est pessimiste, c’est le monde du crime et de la corruption. Le tableau de la société est noire : c’est une jungle où l’égoïsme triomphe et la valeur qui domine est l’argent, l’ambition, la passion, le plaisir. L’affirmation individuelle ne peut qu’être immorale. L’amère conclusion de ses romans est que les justes sont persécutés et la société est plein de parvenus sans scrupules.
Quand il parle de la société il critique la bourgeoisie parce qu’elle se appropriée du pouvoir économique et politique. Il partage la noblesse en deux groupes, la veille noblesse qui se refuge dans la nostalgie du passé et la noblesse qui accepte de partage le pouvoir avec les bourgeois. Enfin il décrit le peuple, qui joue seulement un rôle de comparse.
La description des personnages et des sentiments joue en rôle très important. Toutes les descriptions dans le roman n’ont pas la fonction de décor mais elles définissent le cadre sociale où agissent les personnages.

Le père Goriot.

L’action se déroule sous la Restauration dans trois quartiers de Paris : le Quartier Latin, la Chaussé d’Antin et la Faubourg Saint-Germain. C’est la ville de Paris qui ouvre et ferme le roman. Balzac commence nous peindre le Quartier Latin où se trouve une modeste pension tenue par une veuve avare : Vauquer. Il décrit l’extérieur de la pension, après il nous guide à l’intérieur pour décrire physiquement les personnages, il y a une symbiose entre les personnages et le décor où il vit. Seulement ce quartier est décrit avec beaucoup de détails. En effet les autres espaces sont présentés à travers le regard de Rastignac, qui nous montre leur luxe et leur fausseté.
Dans cette pension il y a trois personnages : Rastignac, un jeune aristocrate venu de la province ; Vautrin, un homme énigmatique et Goriot qui par son mode de vie donne naissance à des insinuations.
Rastignac grâce à sa cousine est réussi à faire partie de l’haute société. Il apprend le mystères de Goriot, un ancien fabriquant de pates qui avait construit sa fortune utilisée pour marier ses filles, qui le récompensent d’ingratitude. Elles ont honte de leur origine bourgeoise et leur visite à la pension sont motivées  par le besoin d’argent. Ainsi le pauvre homme est réduit en misère. Rastignac pour satisfaire ses besoins préfère se servir des femmes et il devient l’amant de Delphine. Goriot décide de prendre pour lui et sa fille un appartement dans la Chaussé d’Antin.
Balzac peint sans indulgence la société parisienne de son époque où la seule valeur est l’argent. Dans cette société pour être admis dans les salons les plus prestigieux on doit se consacrer aux bassesses.
Enfin Vautrin est une victime, il est un forçat évadé et à cause de deux espions il sera emprisonné. Les filles de Goriot, Delphine et Anastasie, pleines de dettes réussissent à avoir les derniers bien de leur père.
Balzac montre la solitude d’un père. Pendant trois jours il réclamera de voir une dernière fois ses filles, mais il meurt seul. Les deux filles ne participeront pas à son enterrement, le roman termine dans le cimetière de la ville où il y aura seulement Rastignac et un serviteur de la pension.
A la fin de l’histoire Rastignac a compris la leçon, la malhonnêteté de Vautrin et la générosité de Goriot ne sont pas des exemples à suivre pour monter l’échelle sociale.
Le personnage clé est Rastignac, qui est aussi le fil conducteur, avec lui on passe d’un milieu à l’autre. Il reproduit les étapes d’une initiation, il fait d’un étudiant naïf un homme ambitieux. Quand il part pour Paris, il croit dans le travail et l’honnêteté, mais après il enterre ses illusions de jeunesse. Son apprentissage est douloureux et difficile, il doit choisir entre parvenir à tout prix ou réussir grâce au travail et à sa propre valeur. A la fin il renonce à son innocence.

La roman est un roman de la paternité d’un père qui, après être dépouillé, est abandonné par ses filles, mais c’est aussi la société qui porte à la dégradation du rapport père-filles.